
Saint-Germain-des-Prés, et son église du même nom, daté du 6e siècle, sont situés dans la rive gauche, 6e arrondissement de Paris. Après la Seconde Guerre mondiale, le quartier est devenu la Babylone intellectuelle et culturelle parisienne. Le café de Flore, la Brasserie Lipp et la cave à jazz de la rue de Rennes, que fréquentaient Boris Vian et Milles Davis, étaient des lieux de rencontre des personnalités de la communication, mais aussi de la vie politique, du cinéma, de la musique, des philosophes et des Peintres (entre autres).
C’était la grande époque d’Albert Camus, où la philosophie coexistait avec le jazz américain, les gens se mélangeaient partout, ce qui donne à ce quartier une ambiance de charme particulier et unique.
Vers les années 70, l’arrivée du tourisme international, l’implantation des boutiques de luxe remplaceront progressivement les petites boutiques et librairies, qui se venons dans l’obligation de déménager dans d’autres quartiers, augmentera considérablement le prix de l’immobilier y au détriment de son prestige intellectuel qui perdra son riche passé historique.
L’église Saint-Sulpice, est une église construite au XVII siècle, édifiée sur une ancienne fondation (chapelle) du siècle XII, dédié à Sulpice le Pieux archevêque de Bourges au VIIe siècle, et situé à la Place Saint-Sulpice, au cœur du 6e arrondissement.
À l’intérieur ou extérieur, l’église mérite une visite. À l’extérieur, on découvre sa belle façade et les étapes de reconstruction d’une de ses deux tours, qui a duré 130 ans pour être achevée.
À l’intérieur, on admirera, la nef, la sacristie et ses boiseries de style Louis XV, le grand orgue, la chapelle de la Vierge, les trois monumentales peintures d’Eugène de Delacroix (le combat de Jacob et l’Ange, Saint-Michel, terrassant le Dragon et Héliodore chassé du temple) de la chapelle des Saints-Anges et le gnomon, formé d’un simple cadran solaire utilisé pour réaliser divers travaux d’astronomie, dont le fil de laiton incrusté, représente la ligne méridienne.
L’église est l’un des sites parisiens où se déroula l’action du best-seller en 2003 de Dan Brown “Da Vinci Code”.
L’abbaye Saint-Germain-des-Prés, est une ancienne abbaye bénédictine, fondée au milieu du VI par le roi mérovingien Childebert 1er, fils de Clovis et l’évêque de Paris, Saint-Germain, qui hébergèrent l’actuelle église Saint-Germain-des-Prés, située dans le VIe arrondissement de Paris.
C’est une des plus anciennes églises du Moyen-âge de style gothique, qui servait de nécropole royale jusqu’à la construction de la Basilique Saint-Denis. Lors de la Révolution française, pas mal de bâtiments composant l’abbaye ont été vandalisés et détruits.
Après la Révolution, l’État a repris la possession des terrains et en 1862, l’église fut classée Monument Historique. Aujourd’hui, vous ne pourrez visiter que l’église et le Palais abbatial.
Le musée Eugène-Delacroix, situé au cœur de Paris, dans l’ancien appartement-maison occupé par le peintre de 1857 jusqu’à sa mort en 1863, est un lieu unique et rare de mémoire, transformé en musée à partir de 1971.
Créé en hommage à Delacroix vers 1932, il témoigne l’admiration que les grands artistes des années de 1920 – Maurice Denis, Paul Signac, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, portèrent au peintre et à son œuvre.
Delacroix est un peintre français né en 1798, principal représentant du “Romantisme” qui a l’âge de 40 ans reçut d’importantes commandes de l’État pour peindre et décorer les murs et plafonds des monuments publics.
En 1857, l’artiste avait décidé d’emménager à Saint-Germain-des-Prés, afin de se rapprocher de l’église Saint-Sulpice dont il était chargé de décorer la chapelle.
L’École Nationale des Beaux-Arts, où la construction la plus ancienne est la Chapelle et ses bâtiments annexes du XVIIe siècle, en 1795 pendant la période de la Révolution et de l’Empire, les moines sont expropriés du lieu. Un musée sera alors créé par Alexandre Renoir pour préserver les œuvres sauvées de destruction.
En 1816, lors de la Restauration, Louis XVIII décidera sa fermeture laissant les lieux à l’école qui s’installe définitivement, rue Bonaparte en 1829.
L’École des Beaux-Arts à un énorme prestige international et nombreux des étudiantes de tous les continents arrive annuellement pour étudier la peinture, la sculpture, la gravure ou l’architecture.
C’est un lieu interdit aux visiteurs, mais avec plus de 450 000 œuvres et ouvrages qui permettent de reconstituer l’histoire de l’enseignement de l’art français. L’école organise annuellement, des expositions temporaires au public qui vous pouvez accéder.